La réforme de la facturation électronique se concrétise, moins d’un an avant sa mise en place officielle : plateformes agréées, solutions compatibles, PPF… Tout le monde se prépare.

Cependant, un élément essentiel est souvent négligé : l’audit des flux de facturation.
Avant de digitaliser, il est nécessaire de comprendre, cartographier et fiabiliser les processus. C’est une étape importante qui permet de réaliser sa transformation numérique avec de bonnes bases !

L’audit de facturation, késako ?

L’audit des flux de facturation ne se limite pas à vérifier si les factures sont bien émises et reçues. Il consiste à analyser l’ensemble du parcours de la facture, depuis la commande jusqu’au paiement, en passant par la validation interne, la livraison et l’intégration comptable.

L’objectif ?  Identifier les potentiels risques, la vitesse, les doublons ou les erreurs qui peuvent affecter la performance, la conformité ou la relation client/fournisseur.
Une analyse pour s’assurer que chaque étape est claire, fluide et documentée.

 

Pourquoi cette étape est souvent négligée ?

De nombreuses entreprises pensent qu’un logiciel de facturation suffit à garantir la fiabilité du processus. D’autres considèrent que l’audit relève du contrôle interne ou de l’expert-comptable.

Résultat ? Personne ne s’en préoccupe vraiment.

Les causes les plus fréquentes :
🔸 Une vision trop segmentée du cycle (service achat, comptabilité, direction séparés),
🔸 Le manque de documentation ou de traçabilité,
🔸 La croyance que la conformité réglementaire suffit à garantir la qualité des flux.

Quels sont les bénéfices d’un audit des flux ?

🔹 Sécuriser la conformité : il permet de vérifier la cohérence entre les documents (bons de commande, bons de livraison, factures), en respectant les règles exigées par la DGFiP.

🔹 Optimiser la performance : il aide à réduire les délais de validation et les litiges.

🔹 Fiabiliser les données : un flux bien structuré garantit des échanges fluides entre plateformes et portail public de facturation.

🔹 Anticiper la réforme : c’est une opportunité d’adapter ses habitudes avant 2026 et d’assurer une transition sereine vers la facturation électronique.

 

Un audit de facturation se déroule en plusieurs étapes :

1 – La cartographie des flux existants, en identifiant tous les acteurs et documents intervenant dans le cycle de facturation.

2 – L’analyse des points de contrôle, en vérifiant la conformité des processus, les délais, la qualité des données et la traçabilité.

3 – La détection des anomalies, en analysant les erreurs de saisie, doublons, retards, divergences entre bons et factures.

Ces étapes là permettent ensuite de proposer des actions correctives en harmonisant les processus et les automatisations avec la mise en place d’un suivi continu.

 

L’audit des flux de facturation n’est pas une formalité administrative, mais une aide stratégique pour gagner en efficacité, en conformité et en fiabilité.

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